Magistère et textes officiels

Sacrum diaconatus ordinem

Lettre apostolique en forme de motu proprio Sacrum diaconatus ordinem de Paul VI (1967).  Normes générales pour la restauration du diaconat permanent dans l’Église latine.

Traduction française du motu proprio

Catéchisme de l’Eglise Catholique

Voici les articles du Catéchisme de l’Eglise Catholique (éd. 1998) qui concernent le sacrement de l’ordre et le diaconat.

Le sacrement de l'ordre dans le catéchisme

1536 L’Ordre est le sacrement grâce auquel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l’Église jusqu’à la fin des temps : il est donc le sacrement du ministère apostolique. Il comporte trois degrés : l’épiscopat, le presbytérat et le diaconat.

Pourquoi ce nom de sacrement de l’ordre ?

1537 Le mot Ordre, dans l’antiquité romaine, désignait des corps constitués au sens civil, surtout le corps de ceux qui gouvernent. Ordinatio désigne l’intégration dans un ordo. Dans l’Église, il y a des corps constitués que la Tradition, non sans fondements dans l’Écriture Sainte (cf. He 5, 6 ; 7, 11 ; Ps 110, 4), appelle dès les temps anciens du nom de taxeis (en grec), d’ordines : ainsi la liturgie parle de l’ordo episcoporum, de l’ordo presbyterorum, de l’ordo diaconorum. D’autres groupes, reçoivent aussi ce nom d’ordo : les catéchumènes, les vierges, les époux, les veuves…

1538 L’intégration dans un de ces corps de l’Église se faisait par un rite appelé ordinatio, acte religieux et liturgique, qui était une consécration, une bénédiction ou un sacrement. Aujourd’hui le mot ordinatio est réservé à l’acte sacramentel qui intègre dans l’ordre des évêques, des presbytres et des diacres et qui va au delà d’une simple élection, désignation, délégation ou institution par la communauté, car elle confère un don du Saint-Esprit permettant d’exercer un »pouvoir sacré » (sacra potestas : cf. LG 10) qui ne peut venir que du Christ lui-même, par son Église. L’ordination est aussi appelée consecratio car elle est une mise à part et une investiture par le Christ lui-même, pour son Église. L’imposition des mains de l’évêque, avec la prière consécratoire, constituentle signe visible de cette consécration.

1543 Et dans la prière consécratoire pour l’ordination des diacres, l’Église confesse :

« Père très saint … , pour l’édification de ce temple nouveau (l’Église), tu as établi des ministres des trois ordres différents, les évêques, les prêtres et les diacres, chargés, les uns et les autres, de te servir, comme autrefois, dans l’Ancienne Alliance, pour le service de ta demeure, tu avais mis à part les fils de la tribu de Lévi et tu étais leur héritage » (Pontifical Romain, ed. typique, 1990, p.24)

L’unique sacerdoce du Christ

1544 Toutes les préfigurations du sacerdoce de l’Ancienne Alliance trouvent leur accomplissement dans le Christ Jésus « unique médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Tm 2, 5). Melchisédech, « prêtre du Dieu Très Haut » (Gn 14, 18), est considéré par la Tradition chrétienne comme une préfiguration du sacerdoce du Christ, unique « Grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech » (He 5, 10 ; 6, 20), « saint, innocent, immaculé » (He 7, 26), qui, « par une oblation unique a rendu parfaits pour toujours ceux qu’il sanctifie » (He 10, 14), c’est-à-dire par l’unique sacrifice de sa Croix.

1545 Le sacrifice rédempteur du Christ est unique, accompli une fois pour toutes. Et pourtant, il est rendu présent dans le sacrifice eucharistique de l’Église. Il en est de même de l’unique sacerdoce du Christ : il est rendu présent par le sacerdoce ministériel sans que soit diminuée l’unicité du sacerdoce du Christ : « Aussi le Christ est-Il le seul vrai prêtre, les autres n’étant que ses ministres » (S. Thomas d’A., Hebr. 7, 4).

L’ordination des diacres – « en vue du service »

1569 « Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains ‘non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service’ » (LG 29 ; cf. CD 15). Pour l’ordination au diaconat, seul l’évêque impose les mains, signifiant ainsi que le diacre est spécialement rattaché à l’évêque dans les tâches de sa « diaconie » (cf. S. Hippolyte, trad. ap. 8).

1570 Les diacres participent d’une façon spéciale à la mission et à la grâce du Christ (cf. LG 41 ; AA 16). Le sacrement de l’Ordre les marque d’une empreinte (« caractère ») que nul ne peut faire disparaître et qui les configure au Christ qui s’est fait le « diacre », c’est-à-dire le serviteur de tous (cf. Mc 10, 45 ; Lc 22, 27 ; S. Polycarpe, ep. 5, 2). Il appartient entre autres aux diacres d’assister l’évêque et les prêtres dans la célébration des divins mystères, surtout de l’Eucharistie, de la distribuer, d’assister au mariage et de le bénir, de proclamer l’Evangile et de prêcher, de présider aux funérailles et de se consacrer aux divers services de la charité (cf. LG 29 ; SC 35, § 4 ; AG 16).

1571 Depuis le deuxième Concile du Vatican, l’Église latine a rétabli le diaconat « en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie » (LG 29), alors que les Églises d’Orient l’avaient toujours maintenu. Ce diaconat permanent, qui peut être conféré à des hommes mariés, constitue un enrichissement important pour la mission de l’Église. En effet, il est approprié et utile que des hommes qui accomplissent dans l’Église un ministère vraiment diaconal, soit dans la vie liturgique et pastorale, soit dans les œuvres sociales et caritatives « soient fortifiés par l’imposition des mains transmise depuis les apôtres et plus étroitement unis à l’autel, pour qu’ils s’acquittent de leur ministère plus efficacement, au moyen de la grâce sacramentelle du diaconat » (AG 16).

La célébration de ce sacrement

1572 La célébration de l’ordination d’un évêque, de prêtres ou de diacres, de par son importance pour la vie de l’Église particulière, réclame le concours du plus grand nombre possible de fidèles. Elle aura lieu de préférence le dimanche et à la cathédrale, avec une solennité adaptée à la circonstance. Les trois ordinations, de l’évêque, du prêtre et du diacre, suivent le même mouvement. Leur place est au sein de la liturgie eucharistique.

1573 Le rite essentiel du sacrement de l’Ordre est constitué, pour les trois degrés, de l’imposition des mains par l’évêque sur la tête de l’ordinand ainsi que de la prière consécratoire spécifique qui demande à Dieu l’effusion de l’Esprit Saint et de ses dons appropriés au ministère pour lequel le candidat est ordonné (cf. Pie XII, const. ap. « Sacramentum Ordinis »: DS 3858).

1574 Comme dans tous les sacrements, des rites annexes entourent la célébration. Variant fortement dans les différentes traditions liturgiques, ils ont en commun d’exprimer les multiples aspects de la grâce sacramentelle. Ainsi, les rites initiaux, dans le rite latin, – la présentation et l’élection de l’ordinand, l’allocution de l’évêque, l’interrogatoire de l’ordinand, les litanies des saints – attestent que le choix du candidat s’est fait conformément à l’usage de l’Église et préparent l’acte solennel de la consécration, après laquelle plusieurs rites viennent exprimer et achever d’une manière symbolique le mystère qui s’est accompli : pour l’évêque et le prêtre l’onction du saint chrême, signe de l’onction spéciale du Saint-Esprit qui rend fécond leur ministère ; remise du livre des Évangiles, de l’anneau, de la mitre et de la crosse à l’évêque en signe de sa mission apostolique d’annonce de la Parole de Dieu, de sa fidélité à l’Église, épouse du Christ, de sa charge de pasteur du troupeau du Seigneur ; remise au prêtre de la patène et du calice, « l’offrande du peuple saint » qu’il est appelé à présenter à Dieu ; remise du livre des Évangiles au diacre qui vient de recevoir mission d’annoncer l’Evangile du Christ.

Qui peut conférer ce sacrement ?

1575 C’est le Christ qui a choisi les Apôtres et leur a donné part à sa mission et à son autorité. Élevé à la droite du Père, il n’abandonne pas son troupeau, mais le garde par les Apôtres sous sa constante protection et le dirige encore par ces mêmes pasteurs qui continuent aujourd’hui son œuvre (cf. MR, Préface des Apôtres). C’est donc le Christ « qui donne » aux uns d’être apôtres, aux autres, pasteurs (cf. Ep 4, 11). Il continue d’agir par les évêques (cf. LG 21).

1576 Puisque le sacrement de l’Ordre est le sacrement du ministère apostolique, il revient aux évêques en tant que successeurs des Apôtres, de transmettre « le don spirituel » (LG 21), « la semence apostolique » (LG 20). Les évêques validement ordonnés, c’est-à-dire qui sont dans la ligne de la succession apostolique, confèrent validement les trois degrés du sacrement de l’Ordre (cf. DS 794 et 802 ; ⇒ CIC, can. 1012; CCEO, can. 744 ; 747).

Qui peut recevoir ce sacrement ?

1577 « Seul un homme (vir) baptisé reçoit validement l’ordination sacrée » (⇒ CIC, can. 1024). Le Seigneur Jésus a choisi des hommes (viri) pour former le collège des douze apôtres (cf. Mc 3, 14-19 ; Lc 6, 12-16), et les apôtres ont fait de même lorsqu’ils ont choisi les collaborateurs (cf. 1 Tm 3, 1-13 ; 2 Tm 1, 6 ; Tt 1, 5-9) qui leur succèderaient dans leur tâche (S. Clément de Rome, Cor. 42, 4 ; 44, 3). Le collège des évêques, avec qui les prêtres sont unis dans le sacerdoce, rend présent et actualise jusqu’au retour du Christ le collège des douze. L’Église se reconnaît liée par ce choix du Seigneur lui-même. C’est pourquoi l’ordination des femmes n’est pas possible (cf. MD 26-27 ; CDF, décl. « Inter insigniores »).

1578 Nul n’a un droit à recevoir le sacrement de l’Ordre. En effet, nul ne s’arroge à soi-même cette charge. On y est appelé par Dieu (cf. He 5, 4). Celui qui croit reconnaître les signes de l’appel de Dieu au ministère ordonné, doit soumettre humblement son désir à l’autorité de l’Église à laquelle revient la responsabilité et le droit d’appeler quelqu’un à recevoir les ordres. Comme toute grâce, ce sacrement ne peut être reçu que comme un don immérité.

1579 Tous les ministres ordonnés de l’Église latine, à l’exception des diacres permanents, sont normalement choisis parmi les hommes croyants qui vivent en célibataires et qui ont la volonté de garder le célibat « en vue du Royaume des cieux » (Mt 19, 12). Appelés à se consacrer sans partage au Seigneur et à « ses affaires » (cf. 1 Co 7, 32), ils se donnent tout entier à Dieu et aux hommes. Le célibat est un signe de cette vie nouvelle au service de laquelle le ministre de l’Église est consacré ; accepté d’un cœur joyeux, il annonce de façon rayonnante le Règne de Dieu (cf. PO 16).

1580 Dans les Églises Orientales, depuis des siècles, une discipline différente est en vigueur : alors que les évêques sont choisis uniquement parmi les célibataires, des hommes mariés peuvent être ordonnés diacres et prêtres. Cette pratique est depuis longtemps considérée comme légitime ; ces prêtres exercent un ministère fructueux au sein de leurs communautés (cf. PO 16). D’ailleurs, le célibat des prêtres est très en honneur dans les Églises Orientales, et nombreux sont les prêtres qui l’ont choisi librement, pour le Royaume de Dieu. En Orient comme en Occident, celui qui a reçu le sacrement de l’Ordre ne peut plus se marier.

Les effets du sacrement de l’Ordre

Le caractère indélébile

1581 Ce sacrement configure au Christ par une grâce spéciale de l’Esprit Saint, en vue de servir d’instrument du Christ pour son Église. Par l’ordination l’on est habilité à agir comme représentant du Christ, Tête de l’Église, dans sa triple fonction de prêtre, prophète et roi.

1582 Comme dans le cas du Baptême et de la Confirmation, cette participation à la fonction du Christ est accordée une fois pour toutes. Le sacrement de l’Ordre confère, lui aussi, un caractère spirituel indélébile et il ne peut pas être réitéré ni être conféré temporairement (cf. Cc. Trente : DS 1767 ; LG 21 ; 28 ; 29 ; PO 2).

1583 Un sujet validement ordonné peut, certes, pour de graves motifs, être déchargé des obligations et des fonctions liées à l’ordination ou être interdit de les exercer (cf. ⇒ CIC, can. 290-293; ⇒ 1336, § 1, 3. 5; ⇒ 1338, § 2), mais il ne peut plus redevenir laïc au sens strict (cf. Cc. Trente : DS 1774) car le caractère imprimé par l’ordination l’est pour toujours. La vocation et la mission reçues au jour de son ordination le marquent d’une façon permanente.

1584 Puisque en fin de compte c’est le Christ qui agit et opère le salut à travers le ministre ordonné, l’indignité de celui-ci n’empêche pas le Christ d’agir (cf. Cc. Trente : DS 1612 ; DS 1154). S. Augustin le dit avec force :

Quant au ministre orgueilleux, il est à ranger avec le diable. Le don du Christ n’en est pas pour autant profané, ce qui s’écoule à travers lui garde sa pureté, ce qui passe par lui reste limpide et vient jusqu’à la terre fertile. … La vertu spirituelle du sacrement est en effet pareille à la lumière : ceux qui doivent être éclairés la reçoivent dans sa pureté et, si elle traverse des êtres souillés, elle ne se souille pas (Augustin, ev. Jo. 5, 15).

La grâce du Saint-Esprit

1585 La grâce du Saint-Esprit propre à ce sacrement est celle d’une configuration au Christ Prêtre, Maître et Pasteur dont l’ordonné est constitué le ministre.

 

Le diaconat dans le catéchisme

Le collège épiscopal et son chef, le Pape

886« Les évêques sont, chacun pour sa part, principe et fondement de l’unité dans leurs Églises particulières » (LG 23). Comme tels ils « exercent leur autorité pastorale sur la portion du Peuple de Dieu qui leur a été confiée » (LG 23), assistés des prêtres et des diacres. Mais, comme membres du collège épiscopal chacun d’entre eux a part à la sollicitude pour toutes les Églises (cf. CD 3), qu’ils exercent d’abord « en gouvernant bien leur propre Église comme une portion de l’Église universelle », contribuant ainsi »au bien de tout le Corps mystique qui est aussi le Corps des Églises » (LG 23). Cette sollicitude s’étendra particulièrement aux pauvres (cf. Ga 2, 10), aux persécutés pour la foi, ainsi qu’aux missionnaires qui œuvrent sur toute la terre.

896 Le Bon Pasteur sera le modèle et la « forme » de la charge pastorale de l’évêque. Conscient de ses faiblesses, »l’évêque peut se montrer indulgent envers les ignorants et les égarés. Qu’il ne répugne pas à écouter ceux qui dépendent de lui, les entourant comme de vrais fils (…). Quant aux fidèles, ils doivent s’attacher à leur évêque comme l’Église à Jésus-Christ et comme Jésus-Christ à son Père » (LG 27) :

Suivez tous l’évêque, comme Jésus-Christ [suit] son Père, et le presbytérium comme les apôtres ; quant aux diacres, respectez-les comme la loi de Dieu. Que personne ne fasse en dehors de l’évêque rien de ce qui regarde l’Église (S. Ignace d’Antioche, Smyrn. 8, 1).

Les célébrants de la liturgie sacramentelle

1141 L’assemblée qui célèbre est la communauté des baptisés qui, « par la régénération et l’onction de l’Esprit Saint, sont consacrés pour être une maison spirituelle et un sacerdoce saint, pour offrir, moyennant toutes les oeuvres du chrétien, des sacrifices spirituels » (LG 10). Ce « sacerdoce commun » est celui du Christ, unique Prêtre, participé par tous ses membres (cf. LG 10 ; 34 ; PO 2) :

La Mère Église désire beaucoup que tous les fidèles soient amenés à cette participation pleine, consciente et active aux célébrations liturgiques, qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est, en vertu de son Baptême, un droit et un devoir pour le peuple chrétien »race élue, peuple royal, nation sainte, peuple racheté » (1 P 2, 9 ; cf. 2, 4-5) (SC 14).

1142 Mais « tous les membres n’ont pas la même fonction » (Rm 12, 4). Certains membres sont appelés par Dieu, dans et par l’Église, à un service spécial de la communauté. Ces serviteurs sont choisis et consacrés par le sacrement de l’Ordre, par lequel l’Esprit Saint les rend aptes à agir en la personne du Christ-Tête pour le service de tous les membres de l’Église (cf. PO 2 et 15). Le ministre ordonné est comme « l’icône » du Christ Prêtre. Puisque c’est dans l’Eucharistie que se manifeste pleinement le sacrement de l’Église, c’est dans la présidence de l’Eucharistie que le ministère de l’évêque apparaît d’abord, et en Communion avec lui, celui des prêtres et des diacres.

Qui peut baptiser ?

1256 Sont ministres ordinaires du Baptême l’évêque et le prêtre, et, dans l’Église latine, aussi le diacre (cf. ⇒ CIC, can. 861, § 1; CCEO, can. 677, § 1). En cas de nécessité, toute personne, même non baptisée, ayant l’intention requise, peut baptiser, en appliquant la formule baptismale trinitaire (cf. ⇒ CIC 861, § 2). L’intention requise, c’est de vouloir faire ce que fait l’Église en baptisant. L’Église voit la raison de cette possibilité dans la volonté salvifique universelle de Dieu (cf. 1 Tm 2, 4) et dans la nécessité du Baptême pour le salut (cf. Mc 16, 16) (cf. DS 1315 ; 646 ; ⇒ CIC, can. 861, § 2

Le consentement matrimonial

1630 Le prêtre (ou le diacre) qui assiste à la célébration du mariage, accueille le consentement des époux au nom de l’Église et donne la bénédiction de l’Église. La présence du ministre de l’Église (et aussi des témoins) exprime visiblement que le mariage est une réalité ecclésiale.

 


Commission théologique internationale

Après plus de dix ans de travail, la Commission théologique internationale a publié en 2003 un dossier très complet consacré au diaconat, dans le but de retracer son historique depuis les temps apostoliques, de dresser un premier bilan de son évolution depuis sa restauration, et d’ouvrir quelques perspectives. L’axe majeur mis en avant par ce texte est l’affirmation de la sacramentalité du diaconat.  L’article cherche aussi à repérer les questions qui continuent à se poser. En particulier, comment approfondir le lien entre diaconat et Église locale? Comment articuler le diaconat au sein du rapport entre Église et monde? Quel est l’état de la question sur le diaconat féminin?

Le diaconat: évolution et perspectives (2003)

 


Congrégation pour le Clergé

Deux documents fondamentaux ont été publiés le 22 février 1998 par la Congrégation pour le Clergé:

Le Directoire répond à un besoin largement perçu de clarifier et de réglementer le ministère du diacre permanent, au niveau de son statut juridique, de son ministère et de sa spiritualité.

Directoire pour le ministère et la vie des diacres permanents

Les Normes pour la formation ont pour but de proposer un instrument pour réglementer, orienter et harmoniser les programmes éducatifs — parfois très différents les uns des autres — tracés par les Conférences Episcopales et par les diocèses.

Normes fondamentales pour la formation des diacres permanents

Dans cette lettre aux diacres publiée par la Congrégation vaticane pour le Clergé, le Cardinal Roberto O. González Nieves, O.F.M. Archevêque de San Juan au Porto-Rico dresse à l’occasion du jublié de l’an 2000 quelques perspectives pour les diacres permanents :

Le diaconat permanent, identité, fonction et perspectives

Belgique

Ce texte, préalablement distribué à tous les membres du conseil épiscopal, est la référence de l’allocution prononcée par le Cardinal J.De Kesel lors de la journée interdiocésaine pour les diacres il y a deux ans au centre pastoral à Anvers, avec comme fil conducteur les 3 points suivants : Quel est le sens d’un diaconat permanent ? Pourquoi le diaconat permanent existe-t-il ? Quel est l’avenir du diaconat permanent ? Ce texte fut discuté récemment par la commission interdiocésaine néerlandophone de Belgique.

Diaconat permanent : perspectives et opportunités