Qu’est-ce qu’un diacre?

Des personnes ont entendu parler du diaconat et des diacres, mais beaucoup ne savent pas toujours de quoi il s’agit. En effet, le diaconat a été longtemps ignoré et c’est en 1964 que le Concile Vatican II l’a restauré comme ministère permanent.

Le diacre est «auprès de l’évêque pour se consacrer à tout le peuple de Dieu, et prendre soin des malades et des pauvres» (Paul VI). Il n’est donc ni un «sous-prêtre», ni un «super laïc», mais un ministre ordonné appelé à vivre les trois dimensions de la diaconie en communion avec l’évêque dont il reçoit sa mission et en collaboration avec les pasteurs.

  • le service de la charité ;
  • le service de la parole ;
  • le service de la liturgie ;

Actuellement, les diacres permanents sont le plus souvent des hommes mariés, insérés dans le monde professionnel. Ils vivent leur ministère au contact des hommes et des femmes, auprès desquels ils témoignent de la présence attentive de l’Église. Souvent, leur engagement les conduit à rejoindre les plus pauvres, les malades, les marginaux.

Voici quelques réponses aux questions les plus fréquemment posées au sujet du diaconat permanent.

1. Qu’est-ce qu’un diacre ?
Le mot « diacre » vient du grec « diakonos » qu’on peut traduire par « serviteur ».

Le diacre est donc celui qui, à l’exemple du Christ, le véritable et le premier serviteur, se met en permanence au service des autres, spécialement des plus pauvres. Il donne un visage à l’Eglise servante. C’est principalement dans ce but qu’il est ordonné par l’Evêque.

 
2. Pourquoi parle-t-on de diacre « permanent » ?
Depuis 10 siècles environ en Occident, le diaconat n’était plus considéré que comme une étape vers la « prêtrise ». En rétablissant le diaconat permanent le Concile rappelle que le sacrement de l’Ordre se décline en trois types de responsabilités (ministères) :

  • l’épiscopat (les évêques) ;
  • le presbytérat (les prêtres) ;
  • le diaconat (les diacres).

Le Concile Vatican II a voulu que le « diaconat » soit un signe permanent du service (la diaconie) dans l’Eglise.

 
3. Quelle différence entre un laïc très engagé et un diacre ?
Le diaconat est une vocation, une réponse à un appel de Dieu à vivre en état de service.

Certains sont appelés pour entraîner tous leurs frères et soeurs dans une dynamique d’humanisation à la suite de Jésus, le premier Serviteur.

En outre, le diacre s’engage à ce service de manière permanente, à vie, alors qu’un laïc peut mettre fin à un engagement qu’il a pris dans l’Eglise.

L’engagement du diacre comparé à celui d’un laïc est marqué par une autre différence fondamentale. L’ordination « marque » la personne pour la vie.

Enfin, le sacrement de l’Ordre accorde au nouveau ministre les grâces nécessaires pour accomplir cette mission, au nom de l’Eglise.

 
4. Le diacre ordonné reste-t-il laïc ?
Par définition, une fois ordonné, le diacre (comme le prêtre et l’évêque) n’est plus laïc.

Il est « ministre » comme le prêtre et l’évêque. Ainsi, aux yeux de la loi belge, le diacre est considéré, lui aussi, comme « membre du clergé ».

 
5. Quelles différences entre le diacre et le prêtre ?
Le diacre peut-il célébrer la messe ?
Au risque d’être simpliste, nous répondons non.

Seul le prêtre (et l’évêque, bien sûr) peut célébrer la messe. Pour sa part, le diacre, qui représente à l’autel la communauté dont il est membre, officie aux côtés du prêtre ou de l’évêque et l’assiste au cours de la célébration eucharistique.

Au nom du service de la charité, auxquels tous sont appelés, le diacre pose certains gestes et prononce des paroles expressives de son ministère dans l’Eglise : proclamer l’Evangile, préparer la table eucharistique, inviter à l’échange de paix, partager le pain et renvoyer l’assemblée dans le monde : « Allez dans la paix du Christ ».

Au cours de l’Eucharistie, le rôle le plus important et le plus spécifique du diacre est de proclamer l’Evangile. Même dans une concélébration rassemblant de nombreux prêtres et évêques, c’est au diacre qu’il revient d’assumer cette responsabilité.

Il peut aussi commenter la Parole de Dieu dans l’homélie.

 
Le diacre peut-il confesser ?
Non, car le sacrement de réconciliation est réservé au prêtre. Il en va de même pour le sacrement des malades.
 
Quels sacrements peut-il célébrer ?
Le diacre peut baptiser ou bénir un mariage (sans messe ou au cours d’une messe célébrée par un prêtre) et aussi célébrer des funérailles (sans eucharistie).

Pour le reste, le diacre peut faire tout ce que fait un prêtre : bénir une médaille, une maison, animer une prière communautaire, faire une homélie, etc……

Le diacre peut aussi être aumônier d’un groupe ou d’une institution.

 
 
6. Un ministère spécifique ?
Les prêtres et les diacres sont des collaborateurs de l’Evêque. Dans l’ensemble, les diacres témoignent que le ministère de l’Eglise ne s’arrête pas aux frontières de l’Eglise rassemblée. La présence des diacres indique que tous les hommes sans exception sont invités à accueillir le salut que Dieu leur offre et qu’ils sont considérés tous comme des frères, à commencer par ceux qui ne comptent pas beaucoup.
 
7. Finalement le diacre n’a plus de pouvoir qu’un laïc ?
Cette remarque est judicieuse. S’il est nécessaire d’indiquer ce qu’un diacre peut faire ou ne pas faire, il reste que le diacre ne doit pas être défini uniquement par ce qu’il fait mais par ce qu’il est. Il est avant tout un serviteur, signe de Jésus, le Serviteur de tous, chargé de signifier à la communauté ecclésiale qu’elle doit être servante.

En fait, au début de l’Eglise, les diacres ont été choisis pour « assurer le service des tables », le service de la charité. C’est ainsi qu’ils avaient la charge de distribuer les aumônes aux pauvres. Ainsi aujourd’hui, le diacre part de l’autel pour se mettre au service des pauvres. Ce mot « pauvre » doit être entendu au sens large : ce peut être des gens dans le besoin, des malades, des handicapés, des isolés, des sans-emploi…, mais aussi des enfants et des jeunes (qui cherchent leur voie) ou des gens aux marges de l’Eglise… . C’est ce qu’on appelle « le ministère du seuil ».

Le diacre est aussi le serviteur de la Parole de Dieu : il est envoyé par l’évêque pour annoncer la Bonne Nouvelle à tous et expliciter le contenu de la foi pour ceux qui souhaitent le recevoir.

Une fois ordonné, le diacre garde ses engagements professionnels et sociaux.

Par cela, il manifeste clairement que l’amour et la charité qui puisent leur source dans l’Evangile sont à vivre dans toutes les circonstances de la vie (familiale, professionnelle, civile, associative, etc. …). La présence des diacres signifie que le ministère de l’Eglise va jusqu’à porter le souci de tous les aspects de la vie humaine. Dans notre monde qui a tendance à reléguer le religieux à la sphère privée, c’est un signe souvent parlant pour des personnes éloignées de la vie de l’Eglise.

 
8. Le diacre est-il rémunéré ?
Le diacre, le plus souvent, exerce une profession ou un métier. Après son ordination, il continue à l’exercer, quoique dans un esprit différent. Son salaire lui permet de vivre et aussi, s’il est marié, de subvenir aux besoins de sa famille. S’il est plus âgé et pensionné, il dispose de sa pension.

Généralement, quand le diacre se livre à des activités pastorales hors de sa profession, il n’est pas rétribué pour cela.

On peut cependant noter l’une ou l’autre situation plus rare où le diacre exerce, à temps partiel ou à plein temps, une responsabilité d’Eglise. Il peut être attaché à une paroisse, à un secteur ou employé dans une organisation d’Eglise. Puisque cette activité constitue son emploi, il est normal qu’il perçoive un juste salaire. Cependant ces cas, dans notre diocèse, restent l’exception et devraient le rester. Par ailleurs, des diacres peuvent être engagés dans des aumôneries : prisons, cliniques, mouvements de jeunesse et d’adultes, … où ils peuvent être rémunérés.

 
9. Tout cela ne fait-il pas beaucoup pour un seul homme ?
Une famille, une profession, le service à l’autel, le service des pauvres…, cela ne fait-il pas beaucoup pour un seul homme ?

Il faut renoncer à juger le rôle du diacre sur base du nombre d’heures qu’il consacre à son ministère. Le diaconat est d’abord un état, et un état d’esprit.

La qualité d’une vie diaconale n’est pas dans le nombre des engagements pris mais dans la manière dont elle révèle à quelle profondeur Dieu vient nous rejoindre.

La vie diaconale se vit dans tous les domaines de la vie humaine, notamment dans la vie professionnelle, familiale, associative, etc… .

Ainsi, dans sa famille, le diacre qui partage sa vie avec son épouse et qui prend soin de ses enfants, etc… remplit ainsi son rôle de diacre en tant qu’époux et père.

De même, dans l’exercice de sa profession en étant compétent dans son travail et en entretenant de bonnes relations avec des collègues (ou éventuellement avec des clients) le diacre accomplit sa mission.

Se montrer attentif aux autres dans les diverses relations de voisinage ou de la vie associative fait partie du témoignage diaconal autant que d’animer une réunion liturgique.

Quand il avance en âge ou tombe malade, il lui reste un apostolat magnifique : celui de la simple présence, du ministère de la prière et du rayonnement de sa foi auprès de tous ceux qui l’entourent.

Par son activité professionnelle ou sa vie de retraité, par sa présence familiale et son souci de la vie ecclésiale, le diacre signifie que la vie humaine est le lieu où l’Eglise est appelée à rejoindre tous les hommes et plus spécialement les petits, les pauvres, les malades, …

 
10. Le diaconat permanent est-il une solution au manque de prêtres ?
Ne tombons pas dans ce piège ! Suite au manque de prêtres, beaucoup de fidèles et même des prêtres, veulent recourir aux diacres pour « donner » les sacrements et, plus généralement, pour accomplir des tâches paroissiales. Cette manière de vouloir « boucher les trous » constitue aujourd’hui un grand danger pour le diaconat.

Il faut donc résister à cette tentation. Certes, le diacre peut aider les prêtres. Et il le fait. Cependant, le diacre a un rôle propre à jouer. Il serait regrettable qu’il en soit détourné, que l’on en fasse un « pseudo-prêtre »… et cela quelle que soit l’urgence que crée la crise des vocations sacerdotales.

Le diacre est d’abord diacre dans son milieu de vie : sa famille, sa profession, son quartier, ses loisirs. Il est important qu’il y ait des ministres ordonnés qui travaillent en usine, dans les bureaux, qui exercent des professions aussi variées que celles de chauffeur, médecin, avocat, pompier, journaliste, infirmier, commerçant, enseignant…

La présence des diacres dans ces milieux de vie permet à l’Eglise de ne pas se replier sur elle-même mais l’invite à nouer et à maintenir des liens avec tous les hommes sans exception et particulièrement envers ceux qui ne comptent pas beaucoup (les pauvres, les personnes isolées, les malades, les chômeurs, les prisonniers, etc…).

 
11. Comment se situent-ils par rapport aux laïcs et aux assistants pastoraux ?
En général, les assistants paroissiaux et pastoraux sont engagés sous régime d’un contrat professionnel au service de l’Eglise.

Sans négliger le rôle important des assistants paroissiaux ou pastoraux et des laïcs au sein des paroisses, l’Eglise dispose d’un sacrement pour ordonner ses ministres.

Il est donc normal qu’elle continue à y avoir recours si elle découvre des vocations de candidats – prêtres et diacres – qui acceptent de s’engager à titre définitif au service d’une communauté.

 
12. À quel âge peut-on être ordonné diacre ?
Le postulant marié ou célibataire devra avoir atteint l’âge minimum de 35 ans accomplis à la date prévisible d’ordination et ne pas avoir en principe plus de 65 ans accomplis à cette date. A noter que la formation dure plusieurs années et qu’elle est précédée d’une année de pré-cheminement. Le postulant marié devra compter plusieurs années de mariage (le plus souvent 10).
 
13. Le diacre peut-il être marié ?
En rétablissant le diaconat comme état permanent, le Concile Vatican II a décidé que des hommes mariés pouvaient être ordonnés diacres. Toutefois, pour être accepté à la préparation au diaconat, un homme marié doit pouvoir montrer qu’il forme avec son épouse un couple stable et uni depuis de nombreuses années, qu’il élève convenablement ses enfants, s’il en a, et qu’il gère bien sa maison.

Cependant, après son ordination, un diacre ne peut se marier, s’il est célibataire, ou se remarier s’il devient veuf. Toutefois, en cas de veuvage, le droit de l’Eglise prévoit des exceptions.

 
14. Un diacre célibataire ou veuf peut-il être ordonné prêtre ?
En principe oui si l’évêque l’appelle pour une mission d’Eglise. Cela reste en général exceptionnel. Cependant, il ne faut pas oublier que le diaconat a une valeur en soi et qu’il est un degré spécifique du sacrement de l’Ordre, indispensable à l’Eglise et non un moyen de remédier au manque de prêtres.

En ce qui concerne les candidats diacres célibataires, un discernement est opéré au préalable pour voir s’il doit s’orienter vers le ministère diaconal ou presbytéral.

 
15. Quel est le rôle de l’épouse du diacre ?
Ce rôle est très important. Avant tout, il faut que l’épouse soit en harmonie avec le projet de son mari. A chaque étape de la formation diaconale, l’épouse marque son accord et elle est invitée à le renouveler publiquement au cours de la cérémonie d’ordination. Sans cet accord, la candidature du diacre ne peut être retenue quelles que soient ses qualités personnelles et l’évidence de la vocation de ce dernier.

Il est important de signaler que le sacrement de mariage précède l’appel au diaconat.

Il n’y a donc pas contradiction entre le sacrement de mariage et le sacrement de l’ordre. Ces deux sacrements sont appelés à faire bon ménage.

Accepter que son mari devienne diacre implique pour la femme davantage qu’une simple tolérance, du type « Fais ce que tu veux ». Le « oui » qu’elle prononce est complémentaire de celui du mariage ; il doit atteindre la qualité et la densité d’un engagement positif, d’un soutien et d’une collaboration sans réserve.

Le cheminement vers le diaconat implique l’épouse autant que son mari. Tous deux au cours du cheminement commun et dans l’exercice du ministère doivent progressivement trouver leurs marques dans le nouvel état de vie créé par l’ordination du mari.

Pour cela, l’épouse est vivement encouragée, si elle le peut, à accompagner son mari aux cours de formation au diaconat, de façon à être associée plus étroitement à la préparation de son époux. De plus, par la fréquentation de diacres, d’autres candidats diacres et de leurs épouses, le couple découvrira toujours mieux ce que le diaconat exige, notamment dans leur vie conjugale et familiale.

 
16. Certains métiers sont-ils incompatibles avec la fonction de diacre ?
On veillera à ce que les diacres n’exercent pas des activités ou des professions qui ne conviennent pas ou empêchent l’exercice fructueux de leur ministère. Pour ne pas entrer dans les détails, nous renvoyons ici au chapitre du Code de droit canonique relatif aux obligations et aux droits des clercs.
 
17. Comment devient-on diacre ?
L'appel
Certains, dans la foulée d’un engagement au sein de l’Eglise, peuvent se sentir appelés à officialiser leur engagement, d’autres peuvent se sentir appelés à une vocation spécifique (vie religieuse, presbytérat ou diaconat).

Une autre manière de prendre conscience de sa vocation est l’interpellation.

Un chrétien peut être interpellé par sa communauté ou plus particulièrement par son curé, un prêtre ami, un diacre ou un laïc : « Tu n’as jamais pensé au diaconat ? »

Après discussions avec d’autres chrétiens, réflexions et prière, le chrétien interpellé peut découvrir qu’il y a là un appel de Dieu.

C’est d’ailleurs une tradition de l’Eglise ancienne : la communauté chrétienne demandait à certains de ses membres qu’elle estimait remplir les conditions de devenir ses ministres (prêtre ou évêque). Certains diocèses en reviennent à cette coutume et demandent aux communautés d’interpeller certains de leurs membres susceptibles de devenir diacres.

 
Une année de discernement (pré-cheminement)
Si quelqu’un se sent appelé ou interpellé et qu’il manifeste son désir de devenir diacre, il doit écrire à l’évêque. Celui-ci chargera le Conseil Diaconal, composé de prêtres, de diacres et d’une épouse de diacre, d’examiner la demande du postulant.

Ensuite, le prêtre responsable diocésain du diaconat et/ou un diacre (et son épouse) rencontrera le candidat (et son épouse, s’il est marié).

Par ailleurs, le Conseil Diaconal sollicitera l’avis de l’entourage du postulant, de prêtres et de diacres qui le connaissent afin de pressentir si cette personne possède les qualités et aptitudes pour devenir diacre.

En fonction de ces rencontres et des témoignages recueillis, le Conseil Diaconal remettra un avis à l’évêque qui alors décidera s’il accepte ou non le postulant pour une année de pré-cheminement.

Après cela, un groupe de pré-cheminement est mis en place. Il est composé d’un prêtre référent, de laïcs et ainsi que d’un diacre tuteur (avec son épouse s’il est marié).

Il se réunit tous les mois pour aborder certains aspects du diaconat.

Cette période de pré-cheminement a pour objet :

  • de permettre au postulant de se situer par rapport au ministère diaconal ;
  • d’apprécier la compatibilité de ce ministère avec ses engagements familiaux, professionnels, ecclésiaux… ;
  • de mieux connaître le postulant en particulier et de faire connaître le diaconat en général aux membres du groupe ;
  • et au terme de cette période, de remettre un avis concernant l’éventuelle admission à la formation.
  • Les membres du groupe sont tenus à la discrétion absolue en ce qui concerne ce qui est dit et partagé dans le groupe.

Au cours de cette année de pré-cheminement, le postulant fait une retraite dans un centre spirituel désigné par le Conseil Diaconal.

 
Une formation de plusieurs années
Chaque diocèse organise une formation qui s’étale sur plusieurs années d’une durée généralement comprise entre trois et cinq ans.
Les cours portent sur l’histoire de l’Eglise, la Bible, les réalités de la foi, la morale et les sacrements, la pastorale et comprennent également des retraites et des moments de prière avec la Liturgie des Heures.
 
 
18. Quelles qualités sont exigées d’un futur diacre ?
Il y a bien sûr un ensemble de qualités évidentes ; le candidat doit se montrer homme de foi et de prière, accueillant, sociable, tourné vers le service des autres.

Il doit être un homme de service, de bon sens et capable de travailler en équipe, tout en veillant à maintenir un juste équilibre avec sa vie de famille et sa vie professionnelle.

On attend aussi du candidat qu’il manifeste une ouverture d’esprit ne cherchant pas à imposer absolument ses idées et manifestant une belle sympathie vis-à-vis des personnes quelles qu’elles soient.

Rappelons que le diaconat est le sacrement du service. Ce service, le futur diacre doit déjà l’exercer d’une manière ou d’une autre dans sa famille, son travail, sa paroisse, son milieu de vie. L’ordination confirmera et enrichira une vocation de service qui existe préalablement.

 
19. Quel avenir pour le diaconat ?
Aujourd’hui, le visage de l’Eglise change parce que le monde change et que l’Esprit a éveillé l’Eglise à de nouveaux « signes des temps ».

Le diaconat est une des nouveautés du paysage de l’Eglise à côté d’autres réalités qu’elle propose et encourage : l’éveil d’un laïcat organisé et responsable, le renouveau de la liturgie et de la prière, l’étude des sources chrétiennes, le dialogue œcuménique et interreligieux, le service de la promotion humaine (la diaconie), etc. …

Le diaconat est promis à un bel avenir s’il reste dans la ligne de la « diaconie » de l’Eglise appelée à porter un regard humanisant et à proposer des critères de discernement évangélique sur les réalités politiques, économiques, scientifiques, … de notre société.

Le diacre est un “homme des périphéries de l’Église”.

Il est à la jointure du monde et de la communauté des croyants. Il exerce un ministère de proximité par une attitude d’accueil et d’écoute de ce qui se vit dans son milieu notamment en étant attentif aux personnes défavorisées, aux pauvres, aux malades, …

Le diacre est « signe efficace de la diaconie du Christ, Serviteur de Dieu pour le service des hommes. Il met toute l’Eglise et chaque chrétien, quel qu’il soit, en état de service » (Etienne Grieu « Un lien si fort »).

 
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